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    • Valbonne

Ansök senast: 2024-12-28

M/ F Open position as postdoctoral researcher specializing in coupled seismo-hydro-mechanical model-ling of seismic swarms and induced seismicity sequences.

Publicerad 2024-10-29

Informations générales

Intitulé de l'offre : H/F Post-doctorant spécialisé dans la modélisation couplée sismo-hydro-mécanique des essaims sismiques et des séquences de sismicité induite.
Référence : UMR7329-SANBER-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : VALBONNE
Date de publication : mercredi 23 octobre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 3022 à 4210 bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles

Missions

L'objectif principal de ce postdoctorat est d'améliorer la compréhension des essaims sismiques et de l'interaction entre la pression des fluides et la déformation asismique à leur origine. Le/la postdoctorant s'attachera à affiner les modèles permettant de décrire l’évolution des essaims sismiques par une comparaison systématique des résultats numériques avec une vaste compilation de catalogues d’essaims et de séquences de sismicité induite.

Activités

Les essaims sismiques représentent des séquences spécifiques de tremblements de terre, souvent déclenchés par une interaction complexe entre la pression des fluides et le glissement asismique. Malgré son importance dans l'évolution des essaims, la relation entre les fluides, la déformation des failles et les tremblements de terre reste mal comprise. Le projet ANR INSeis, dirigé par L. De Barros (Université Côte d'Azur) et qui a débuté le 1er février 2023, vise à mieux comprendre les processus moteurs des essaims, qu'ils soient naturels ou induits par les activités humaines.
L'objectif de ce postdoctorat est de réaliser des simulations numériques couplées de la diffusion de la pression des fluides, du glissement des failles et des séismes, en s'appuyant sur les méthodologies décrites dans les études précédentes (Almakari et al., 2019 ; Dublanchet 2020 ; Dublanchet et De Barros, 2021). Ce modèle sera utilisé pour reproduire les observations sismologiques (telles que la migration, les observations de la valeur b, la chute de contrainte, spécifiques aux essaims sismiques. La comparaison statistique entre les résultats numériques et une large compilation de catalogues d'essaims sismiques et de séquences de sismicité induite permettra de mieux contraindre l'interprétation de ces observations et d'évaluer leurs propriétés génériques. Cela nécessitera une collaboration étroite avec les participants de l'ANR INSeis travaillant sur les observations sismologiques afin d'assurer une valorisation aboutie des résultats de la modélisation.
Pour atteindre cet objectif, un modèle de faille hydromécanique, avec des rétroactions entre pression de fluide, séismes et glissements asismiques, sera utilisé. Cette approche consiste en un couplage entre les lois de friction rate-and-state, l'élasticité et l'écoulement des fluides sur une faille planaire. Son avantage réside dans l’utilisation de la loi de friction rate-and-state qui permet de modéliser à la fois les ruptures sismiques uniques, les cycles sismiques (réactivations successives) et le glissement asismique en réponse à la pression de fluide. Les interactions complexes entre diffusion de fluide et le glissement, ainsi que le rôle des hétérogénéités structurelles, peuvent également être étudiés dans le cadre de cette approche. Bien que le code existe déjà pour l'essentiel, des possibilités d'amélioration et d'ajustement sont à envisager afin d'accroître sa précision et son applicabilité aux essaims sismiques.
Le/la post-doctorant travaillera en étroite collaboration avec L. De Barros (Sismologue, Geoazur, UniCA), P. Dublanchet (modélisation sismo-hydro-mécanique, Centre de Géosciences, Mines Paris PSL) et F. Cappa (modélisation sismo-hydro-mécanique, Geoazur, UniCA), dans le cadre d'une approche multidisciplinaire. Il/elle échangera et interagira avec les autres membres de l'équipe ANR INSeis, au sein du laboratoire Geoazur et avec les partenaires du projet dans les laboratoires de l'ITES, de l'ISTERRE et de l'ENS-Paris. Il est attendu que le /la post-doctorant publie ses résultats dans des journaux scientifiques et participe à des conférences internationales pour valoriser ses résultats.

Compétences

- connaissance et expérience en sismologie, et/ou en mécanique des fractures, et/ou en modélisation hydromécanique, attestée par plusieurs publications dans ces domaines.
- maîtrise des langages de programmation (codes existants en Fortran, avec quelques modifications utiles).
- maîtrise de l'anglais écrit et parlé est attendue, afin de permettre les échanges au sein du projet, ainsi que la valorisation des travaux dans des articles et des conférences internationales
- capacité à travailler au sein d'une équipe pluridisciplinaire et à développer ses propres initiatives de collaboration.

Contexte de travail

Géoazur est une Unité Mixte de Recherche rattachée au CNRS, Université Côte d’Azur (UniCA), Observatoire de la Côte d’Azur (OCA) et l’IRD. L’UMR Géoazur qui comprend environ 200 personnes (Chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, post-docs et doctorants) est une importante unité de recherche universitaire spécialisée dans les sciences de la Terre. Elle est située à Sophia-Antipolis, un parc technologique européen de premier plan, à proximité de Nice (Côte d'Azur). L'UniCA réunit les principaux acteurs de l'enseignement supérieur de la Côte d'Azur et a reçu le prestigieux prix "IDEX" du gouvernement français, la plaçant parmi les 10 meilleures universités françaises.
La personne recrutée rejoindra une équipe dynamique de scientifiques travaillant sur les essaims sismiques au sein de l'équipe Séisme, à Géoazur. En particulier, cette équipe s’attache à faire le lien entre essaims sismiques naturels et sismicité induite par différentes approches (modélisations, données), reliant les observations et les processus hydromécaniques de rupture, offrant un environnement riche et collaboratif pour une recherche de pointe dans le domaine.

Contraintes et risques

Des déplacements réguliers sont à prévoir à Paris (Centre de Géosciences, Mines Paris PSL)

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